Sophrologie
« Une gymnastique de la conscience «
La démarche sophrologique vise à l’équilibre corps/esprit (physique, pensées, émotions) à trouver les valeurs qui nous sont propres et à développer sa conscience ordinaire vers un état supérieur. La sophrologie a pour but de vivre en harmonie avec soi et avec le monde avec confiance, sérénité et lucidité.
Histoire
Sortir de la caverne
L’allégorie de la caverne, tirée du Livre VII de La République. Platon y décrit des hommes qui vivent enchaînés face à une paroi, laquelle ne leur permet de percevoir que des reflets de la réalité. Certains s’adaptent, d’autres souffrent, d’autres encore essaient de se libérer.
Alfonso Caycedo s’appuyait sur cette métaphore pour expliquer la sophrologie. Cette discipline ne vise pas simplement à gérer les troubles d’une vie insatisfaisante au moyen de techniques diverses, car se sentir mieux dans la caverne pourrait avoir pour conséquence de s’y maintenir. La sophrologie propose avant tout, à ceux qui le souhaitent, de briser les chaînes qui entravent leur cheminement. Pour cela elle propose d’aller à la rencontre de soi, de mobiliser ses ressources, afin, d’étape en étape, de sortir de l’obscurité de la caverne.
Voilà une discipline qui se construit à la croisée des chemins de divers enseignements et philosophies. En « démocratisant » la phénoménologie existentielle et avec l’apport des influences du yoga indien, du bouddhisme tibétain et du zen japonnais, auxquels il s’est initié lors d’un long voyage en Orient, le neuropsychiatre Alfonso CAYCEDO a inventé une méthode qui nous permet de découvrir et de développer notre conscience. (fondation du premier département de sophrologie clinique à Madrid en octobre 1960) Il créa un nouveau terme à partir des trois vocables grecs : »sos » (équilibre), « phren » (conscience, esprit) et « logos » (discours) :
À partir de 1992, la sophrologie prend sa place en dehors du monde médical.
“La Sophrologie fait partie du domaine des sciences humaines et peut se définir comme une pédagogie de l’existence”
Alfonso Caycedo
Psychiatre
La démarche sophrologique
Pratiquer la démarche sophrologique va nous permettre de Prendre conscience de ses potentiels, d’élargir la conscience de soi et du monde, de connaître ses limites, de développer sa capacité d’adaptation aux conditions actuelles de vie en société et de privilégier l’expérience vécue et l’autonomie.
La démarche sophrologique se pratique à travers :
Le principe d’action positive :
Ce principe est l’une des bases de la sophrologie, il dit que : toute action positive dirigée vers la conscience se répercute positivement sur tous les éléments physiques et psychiques de l’être.
Le principe du schéma corporel comme réalité vécue :
Ce principe pourrait s’énoncer simplement par l’idée que : tout passe par le corps.
Ainsi, en développant la conscience et l’étendue de notre schéma corporel, c’est toute notre relation à l’existence qui devient plus consciente.
Ma sophrologie
Je vous propose de pratiquer la sophrologie telle qu’elle m’a été enseignée durant deux années à L’École Française de Sophrologie de Montpellier, soit une sophrologie dans la lignée du professeur CAYCEDO qui se veut évolutive avec une approche centrée sur la personne (CARL R. ROGERS) et qui s’appuie sur une méthode originale propre à cette école : l’Approche Sophrologique Factorielle.
L’Approche Sophrologique Factorielle permet une pratique et un cheminement reliés précisément aux motivations et aux besoins de chacun et favorise l’autonomie et une plus grande capacité d’action et d’adaptation.
Déroulement d’une séance
Nous commençons par un temps d’accueil et d’échange.
Puis, je vous présente l’intention et du déroulement de la pratique.
Ensuite, vient le moment d’expérimenter la pratique.
La séance se termine par un temps d’expression libre qui va permettre d’intégrer la pratique.
La première séance comprend un entretien afin de comprendre vos besoins.
Lors de la première séance, nous établirons ensemble un protocole qui vous convient.
La pratique de la Sophrologie ne se substitue en aucun cas à la médecine. Toute pathologie relevant de la médecine doit faire l’objet d’un suivi médical. Aucun traitement médicamenteux ne doit être modifié ou arrêté sans un avis médical.